« Dès qu’un homme trouve un sens universel à son action, fût-elle humble ou quotidienne, il découvre en lui un citoyen » Pierre Mendès-France

On l’a dit : le postulat qui fonde l’idée démocratique, c’est l’égalité politique, la conviction que chaque individu est capable de comprendre, de juger et de décider. C’est vers cette égalité politique que devrait tendre toute action politique. Or, c’est exactement l’inverse qui se passe aujourd’hui, où l’exploitation de l’inégalité politique est devenu un art pour certains. Contrairement aux partis classiques, Nouveau Verviers entend faire le pari de l’ « intelligence collective », c’est-à-dire :

• Permettre à chaque citoyen d’être « copropriétaire de l’intérêt commun », « coproducteur de la décision » et trouver « comment changer la vie des gens avec eux, et non pour eux, de manière condescendante, avec la culture du bulletin de vote et des promesses non tenues » (Jo SPIEGEL, Maire de Kingersheim, commune modèle en matière de participation citoyenne).

Nouveau Verviers propose la mise en œuvre d’une méthode de co-création de la décision politique. Ce type d’approche essaime à divers endroits du monde (et notamment en Alsace, à Kingersheim, commune alsacienne de 13.000 habitants, où le maire a construit une méthode innovante qui fonctionne).

En pratique, il s’agit :

• De créer à Verviers une « maison de la citoyenneté » : il s’agit d’un lieu dédié à la pratique de la démocratie (on dédie bien des lieux de qualité à toute une série d’autres pratiques : sports, etc.), c’est-à-dire un espace destiné à accueillir réunions publiques, conseils consultatifs, réunions d’associations de quartiers, etc., un lieu destiné à l’écoute, à l’implication des citoyens, et à la concertation.
• Nous proposons que cette « maison de la citoyenneté » prenne place dans la future Cité administrative.
• Mise en place d’une procédure de co-création de la décision (méthode, délais, lieux, etc), applicable obligatoirement pour toute grande décision communale, toute question qu’une réquisition citoyenne (comités de quartiers, associations, citoyens, etc.) souhaiterait faire entrer dans ce processus.

À ceux qui opposeront le souci de rapidité, Nouveau Verviers rappelle que, si aucun des grands projets politiques Verviétois n’a avancé, c’est en raison de la gestion des oppositions (pétitions, recours, etc.) liées à l’absence de concertation préalable.

À ceux qui opposeront qu’il appartient au responsable politique de trancher, Nouveau Verviers répond qu’ils ont raison, mais que le pouvoir de trancher n’est pas incompatible avec la recherche d’une adhésion la plus large possible.

Enfin, Nouveau Verviers a le plaisir de pouvoir compter sur Jo SPIEGEL lui-même comme « personne ressource ». Nouveau Verviers a d’ailleurs eu l’occasion de participer, durant la période de préparation de son programme et au sein de la « Maison de la citoyenneté » de Kingersheim, à une réunion citoyenne puis à une réunion de travail destinée à réfléchir à la manière d’implanter la technique à Verviers.

• Travailler sur base de PROJETS, en appliquant les techniques de gestion PAR projets.

Cette idée sera probablement considérée comme impossible par un parti traditionnel. En effet, l’attitude actuelle consiste à applaudir l’idée de son camp et à huer celles des autres. Cette logique mène à l’immobilisme. L’état actuel de la commune de Verviers en est la meilleure preuve. Un des atouts les plus grands de la dynamique de projet, c’est justement de travailler sur du concret, et, ainsi, casser les différences.

L’examen attentif des offres politiques proposées dans le cadre d’élections communales permet de constater que, à l’exception des extrêmes qui préfèrent les problèmes aux solutions, tout le monde se retrouve sur la plupart des grands enjeux : si les choses avancent si lentement, c’est bien que la méthode pose problème.