Notre histoire

Notre mouvement a vu le jour en 2017. Nouveau Verviers, ce n’est ni un parti ni une nouvelle liste. C’est avant tout un appel citoyen. Notre réflexion se base sur 2 constats:

  • Les citoyens ont soif de renouveau
  • Le monde politique peine à se réinventer
Nous sommes à la recherche d’une solution qui n’oppose aucun des deux, mais les pousse à échanger davantage, sans étiquette de partis, ou plutôt au-dessus des étiquettes de partis. Le mouvement Nouveau Verviers a pour but premier de redynamiser les forces politiques. Il veut les amener à parler entre eux et avec les citoyens en dehors des rapports de force. Aller du terrain vers le politique et plus du politique vers le terrain, loin des discussions partisanes, souvent emprisonnées dans une logique stérile de majorité-opposition.

Nous rejoindre n’oblige personne à renoncer à ses idées. Nous travaillerons avec chacune et chacun, ayant une expérience politique ou non, qui est prêt à réfléchir à l’avenir de sa Ville, et ce pour autant que la politique ne soit pas son métier ni son activité principale.

Plus que jamais, les citoyens ont aujourd’hui besoin d’acteurs politiques ancrés dans le réel. Nous refusons pour autant la critique du monde politique et le populisme qui opposeraient le monde politique aux citoyens. Les femmes et hommes politiques sont avant tout des citoyens qui s’engagent. Réconcilions les citoyens avec leurs représentants en les intégrant davantage aux réflexions et enjeux de ceux qui prennent les décisions.

En résumé, notre réflexion part d’un constat : face à un monde de plus en plus complexe et aux évolutions toujours plus rapides, nos modes d’organisation et nos manières de travailler montrent leur impuissance. Il en résulte, pour le citoyen (et peut-être même pour le politique), une frustration toujours plus grande.

Pour à nouveau maîtriser notre destin, nous sommes convaincus qu’il faut nous réinventer.  

Cela impose trois changements fondamentaux d’attitude :

  1. Il faut accepter de raisonner différemment. Le domaine de l’action publique manque cruellement d’innovation. On y raisonne dans un cadre établi depuis des lustres, que l’on se contente de bricoler et de rafistoler (élection « directe » du bourgmestre, changement de nom, etc.). Pour changer, il faut d’abord accepter de raisonner en « dehors du cadre ».
  2. Il est indispensable de « réunir par-delà les différences », au-delà des clivages politiques, loin des logiques habituelles, dominées par des questions d’égo, des dynamiques de clans (où seules sont bonnes les idées dont on est l’auteur) et des raisonnements binaires (on est « pour » ou « contre »).
  3. Il faut imaginer une nouvelle méthode de travail. Pour Nouveau Verviers, il s’agit d’inventer des solutions pour permettre à chaque citoyen d’être à nouveau « copropriétaire de l’intérêt général », lui qui, habituellement, n’est considéré par les politiciens que durant les six mois précédant une élection. Nouveau Verviers, c’est le pari de l’intelligence collective. Enfin, Nouveau Verviers, c’est un état d’esprit : une volonté de chaque instant de regarder ce qui existe de positif avant de voir le négatif, et, face au négatif, de chercher les solutions constructives. Nous pensons que Verviers – dont l’image s’est fortement dégradée – a besoin de ce regard positif (bien plus que des discours déprimants et défaitistes de trop de politiciens locaux).

En 2018, à la suite des élections communales, nous avons fait le choix de nous retrousser les manches et de monter dans une majorité. Pas pour y faire de la figuration, non, mais bien pour mettre en application notre méthode de travail et tenter de l’inculquer au maximum d’acteurs verviétois.

Le chemin sera long, nous en sommes conscients. Mais nous sommes également convaincus d’être capables d’y arriver un jour ou l’autre.